Musicothérapie

Je dois à une patiente et au docteur J.-L. Queneau, de m’avoir fait découvrir la musicothérapie. Elle avait suivi une cure Bérard. Lui connaissait la méthode Tomatis. Deux pontes de la discipline. Formé aux deux techniques, j’ai opté pour la méthode Bérard dont les résultats sont plus satisfaisants dans le domaine des troubles psychologiques.

Avec le docteur Guy Bérard, la musicothérapie a fait des avancées remarquables. Le principe de sa méthode m’est apparu intuitivement très judicieux. Mais il ne va pas au bout de sa démarche. Après avoir affirmé que le but de la cure sonique est de "couper les pointes" de l’audiogramme, il applique le même réglage à chaque oreille. Or, un test d’écoute montre immédiatement que l’audition est différente à gauche et à droite.

Après une collaboration avec un confrère pour l’élaboration d’Holopsone, qui autorise un traitement différencié droite/gauche, j’ai décidé de développer ma propre technique. Grâce au numérique, je suis parvenu, avec l’aide d’Emmanuel Favreau, à un traitement parfaitement adapté à chaque oreille. La cure sonique Hipérion a vu le jour en 1995, puis Hipérion 2 en 2005. Je projette aujourd’hui d’étendre son champ d’application aux dyslexiques et aux autistes.
Je présente Hipérion dans le cadre du diplôme universitaire de pathologies neuro-fonctionnelles à Dijon, université de Bourgogne. J’organise également des formations avec le docteur Catherine Gaucher.

Pour en savoir plus www.hiperion.net